Tout d'abord un peu d'histoire : au Xème siècle, début d'un grand mouvement de déboisement pour conquérir de nouvelles terres et les mettre en culture.
A partir du XVIème, la forêt qui procure du bois pour la marine, l'industrie, le chauffage, la cuisson des aliments... devient un enjeu économique majeur. Et sa surface diminue…
Jusqu'à ce que le mouvement s'inverse quelque part au milieu du XIXème sous l'effet de l'utilisation du charbon de terre, des politiques publiques volontaristes de plantations et d'un début d'exode rural conduisant à l'abandon des terres les moins faciles à exploiter qui s'enfrichent, s'embroussaillent, avant de devenir de nouvelles forêts.
Aujourd'hui la forêt (au sens de la FAO) couvre 170 000 km² soit 31% du territoire métropolitain, une surface doublée depuis le minimum atteint vers 1850.
Et la progression continue : +0,7% soit près de 1 200 km² par an, l'équivalent d'un département médian tous les 5 ans !
Quant au stock de bois que contient la forêt métropolitaine, il a depuis 1985 connu une très forte progression, passant de 1,8 milliard de m3 à 2,8 milliards aujourd'hui, les coupes étant bien inférieures à son accroissement naturel.